Exposition

INVOCATIONS

NILS BERTHO

Vincent Bercker vous invite à découvrir sa nouvelle exposition du 6 au 27 avril 2024 au 10 rue Matheron à Aix-en-Provence. Exposition dans le cadre des Rencontres du 9 ème Art Festival de Bande Dessinée et Art Associés. 

Né en 1987 à Montpellier où il est toujours installé, Nils Bertho est un véritable artiste multitâches, dessinateur compulsif passionné de culture underground, dessinateur devant l'éternel et générateur de graphzines, chanteur dans le boys band noise Adolf Hibou, affichiste équestre, éditeur ou tatoueur, il choisit très tôt de s’épanouir dans une forme de profusion chaotique pour mieux revendiquer une production instinctive.

Publié par The Mansion Press entre autres et exposé par la galerie Arts Factory, ou HEY ! à Paris, son univers singulier s’inscrit dans la grande tradition de la scène outsider française également défendue par Le Dernier Cri.

Dans la série Invocations des créatures géantes s'affrontent lors de combats épiques mêlant les espace-temps où l'infiniment grand rencontre l'infiniment petit. L'artiste sonde en profondeur dans ses souvenirs en dessinant des batailles de jouets tous droit sortis de son imagination en reprenant, avec son regard d'adulte, les histoires là où il les avait laissées enfant.

Pour le mois de avril 2024, dans le cadre du Festival de Bande Dessinée et Arts Associés d’Aix-en-Provence, Nils Bertho investit la Galerie Vincent Bercker, la plus petite du Festival. Dans cet écrin, le dessinateur raconte sur de grandes toiles les légendes chargées de tension d’un monde peuplé de créatures hybrides. Techniquement, ses travaux se rapprochent du dessin automatique : pas de ligne de construction et une grande place laissée à l’improvisation. Des tableaux sur lesquels Nils passe 300 à 400 heures pour saturer de dessins la rétine du spectateur.

Ce dessinateur compulsif, qui ne s’épanouie que dans une profusion chaotique, invoque les dieux de la création autant que ses peurs d’enfant. L’artiste, qui nourrit son trait d’improvisations, revendique de mettre en scène sa production la plus instinctive, dans la grande tradition de la scène outsider.

« Je m’inspire de la mythologie médiévale, des estampes japonaises, de la dark-fantasy, des dessins animés, des comics, des jeux vidéo, des Kaijū, du cinéma bis, de l’histoire de l’art ou encore de mes jouets d’enfants… » Dans cet univers qui semble en perpétuel mouvement, Nils complète ses références avec des images captées sur Internet pour saturer de dessins la rétine du spectateur : « J’aime l’idée que l’on puisse s’y perdre et y redécouvrir des choses, en jouant avec les limites de la mémoire photographique. »

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